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Édition des Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo - ISSN : 2271-8923

Ce site propose l’édition savante du journal épistolaire de Juliette Drouet à Victor Hugo : environ vingt-deux mille lettres annotées par une équipe universitaire, publiées progressivement sur la présente plate-forme.

  • Bonjour, mon cher bien-aimé...

    Juliette DROUET (1806-1883) ne fut pas seulement la compagne au long cours du grand poète français. Elle fut aussi une inlassable épistolière. Ses lettres quotidiennes à Victor Hugo (1802-1885) n’attendaient pas de réponse. Le Centre d’Études et de Recherche Éditer/Interpréter (Université de Rouen-Normandie), avec la collaboration du CELLF 16-21 (Paris-Sorbonne), met progressivement à la disposition du public et des chercheurs l’intégralité de ce journal épistolaire (1833-1883), au fur et à mesure de sa transcription et de son annotation par une équipe interuniversitaire.

    Paris, 17 août [18]73, dimanche soir, 5 h. ¾
    […] Comme je ne veux pas que tu te déshabitues de mes pattes de mouches, je t’en fourre encore ce soir au nez et à la barbe du bon Robelin qui s’imagine que je me livre à la littérature épistolaire avec fureur et qui me demande : Quand cela paraîtra ? Bonne question n’est-ce pas ? […]

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  • Dernières lettres publiées

    • 31 mars 1864

      Guernesey, 31 mars [18]64, [illis.]
      Je t’ai vu, je t’ai baisé des yeux, tu m’as souri, je t’ai envoyé mon âme, je suis heureuse, je te bénis et je t’adore. J’espère que tu as passé une bonne nuit sans insomnie et que ta santé ne laisse rien à désirer ce matin. De mon côté, mon cher petit homme, j’emboite le pas en toute chose [illis.] en clopinant un peu comme aujourd’hui. Voilà trois jours que j’ai une bête de douleur dans le talon droit qui me fait traîner le pied et tirer la langue comme si j’y avais un (...)

    • 30 mars 1864

      Guernesey, 30 mars [18]64, mercredi soir, 4 h. ½ du soir
      Je viens d’être relancée par la meute musicienne, mon cher petit bien-aimé, et c’est à grand’peine si a pu leur faire comprendre qu’ayant reçu de nous dix sous quelques minutes auparavant ils devaient s’en contenter pour aujourd’hui. Ces gens sont vraiment insupportables et il faudra que je tienne bon dans ma nouvelle maison jusqu’à ce qu’ils renoncent à nous rançonner sous prétexte de couacs et de cacophonie perfectionnés. En attendant ils (...)

    • 29 mars 1864

      Guernesey, 29 mars [18]64, mardi, midi ¾
      Je serai prête tout à l’heure, mon cher bien-aimé, car je ne ferai que la moitié de mes ablutions que j’achèverai tantôt à mon aise. Je suis bien contente que tu aies enfin passé une vraie bonne nuit et j’espère que tu en passeras une non moins bonne la nuit prochaine. J’espère encore que tu auras une masse d’épreuves qui te donneronta peu de peine à corriger et que tout sera à souhait dans ta chère vie aujourd’hui. En attendant je clopine du pied droit autant que (...)

    • 28 mars 1864

      Guernesey, 28 mars [18]64, lundi midi
      C’est bien la peine, vraiment, d’avoir terminé ton travail hier pour en recommencer un autre ce matin qui te fasse oublier jusqu’à l’heure de ton déjeuner. Si j’étais auprès de toi, je te gronderais d’importance pour t’apprendre à te maltraiter de la sorte. Malheureusement mes grogneries n’arrivent qu’après-coup et d’ailleurs seraient-elles à temps, que tu t’en ficherais la même chose. La conscience de mon inutilité ne m’empêchera pas pourtant pas de protester quand (...)

    • 26 mars 1864

      Guernesey, 26 mars [18]64, samedi, 1 h. ½
      Que nous avons donc bien fait, mon cher petit homme, de profiter du bon soleil d’hier pour nous promener comme deux bons petits amoureux que nous sommes ENCORE et que nous serons toujours en dépit de nos vieilles années qui protestent vainement contre la lumineuse et vraie jeunesse de nos cœurs et de nos âmes.
      [une ligne illisible] de bonheur et de ciel bleu, nous pouvons supporter aujourd’hui sans regret le vilain temps et la pluie maussade. S’il se (...)

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